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Bienvenue à Prats de Mollo La Preste

Ville Royale aux 1000 ans d’histoire...
Découvrez les richesses architecturales de cette cité fortifiée par Vauban : Fort Lagarde, Église Saintes Juste et Ruffine, Ermitage Notre Dame du Coral, enceinte médiéval avec ses chemins de ronde, échauguettes, grilles, portes à bretèche et autres éléments défensifs, ruelles tortueuses...

Ville Nature au cœur du massif du Canigou...
De 700 à 2500 mètres d’altitude, une gamme complète d’activités de pleine nature au cœur du massif du Canigou (grand site de France), au pied du pic du Costabonne et dans la Réserve Naturelle la plus méridionale de France : Randonnées pédestres, VVT, trail, parcours accrobranches, via ferrata, pêche.
Ici la nature est généreuse !

Ville d’Eau, station thermale, bien-être...
Les eaux thermales de la Preste sont réputées dans le traitement des affections génito-urinaires d’origine infectieuse mais aussi pour le métabolisme et la rhumatologie.

Ville Festive
Divertissante, traditionnelle, surprenante : il y en a forcément une qui vous séduira. Ici, la fête c’est une deuxième nature…

Contact

Téléphone : +33 (0)4 68 39 70 83
Adresse : Place le Foiral 66230 Prats de Mollo La Preste

Nous situer

+33 (0)4 68 39 70 83

VILLE ROYALE

Ouverture de l’Eglise Saintes Juste et Ruffine

Visite libre – Permanences du Service Patrimoine de la Mairie

D’avril à novembre 2024

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Visites guidées

D’avril à novembre 2024

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 Monument ouvert pour les offices religieux

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Consultez le site des paroisses du Haut-Vallespir pour les offices religieux

Église Saintes Juste & Ruffine

Historique
Un édifice religieux est créé à la fin du Xe siècle (consécration entre 984 et 988) par les moines de l’abbaye bénédictine d’Arles-sur-Tech. Au XIIIe siècle, la ville de Prats-de-Mollo se développe sous l’impulsion du roi Jacques Ier d’Aragon qui crée une poblacio ou ville neuve autour d’une résidence d’été. Ce château ou palau, aujourd’hui disparu, se trouvait dans l’actuelle Ville haute sur la colline contiguë à la chapelle initiale. Celle-ci est reconstruite en 1245. Ce second édifice, entouré d’un cimetière, est alors consacré en présence de l’évêque d’Elne dont dépend le lieu de culte. A partir de 1649, l’église est de nouveau agrandie afin de satisfaire à l’exigence du millier de paroissiens qui ne peut assister dans de bonnes conditions aux offices religieux. Malgré un contexte politique et économique difficile, le bâtiment est reconstruit en une trentaine d’années et est consacré pour la troisième fois en 1681. L’église actuelle fait partie intégrante du système défensif de la ville, en partie conçu par Vauban.

Architecture
L’église actuelle possède une nef de cinq travées bordée de trois chapelles au sud et de quatre au nord. Le plafond, renforcé après un écroulement en 1663, se compose de voûtes en croisée d’ogives. La chapelle de la Pietat, datant de 1427, se situe à l’ouest du monument. Un porche reliait autrefois cette chapelle et l’église du XIIIe siècle. Celle-ci présentait une nef bordée par deux collatéraux. A partir du XVIe siècle, plusieurs chapelles sont ouvertes sur les bas-côtés. Une tribune, datant de 1778, couvre la dernière travée. Le plan est très proche des édifices de Perpignan, Prades, Collioure ou Baixas.

Contexte religieux
Entre 1545 et 1563, le Concile de Trente affirme avec la Contre-Réforme la primauté de l’Eglise catholique et renouvelle les sept sacrements, le culte des saints ainsi que celui de la Vierge. L’architecture de l’église illustre les décisions prises lors du Concile de Trente.
La vaste nef permet de rassembler les fidèles dans l’unité du culte de l’Eucharistie (mettant ainsi le Maître-autel et le tabernacle en valeur).

Contexte artistique
L’exceptionnel ensemble de retables de l’église Stes Juste et Ruffine s’inscrit dans le mouvement Baroque. Du début du XVIIe jusqu’au milieu du siècle suivant, cet art se manifeste à travers le retable. Ces derniers sont composés de panneaux entièrement sculptés et dorés, bien souvent plusieurs dizaines d’années après la sculpture.
La majorité de ces retables compte plusieurs étages avec un cloisonnement ordonnancé par des colonnes. Ils sont le fruit de commandes passées par la communauté, des particuliers ou des confréries. Celles-ci, de dévotion ou de métier, sont les témoins de l’organisation économique et sociale de la ville de Prats-de-Mollo, alors riche de deux milliers d’habitants.

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